RAMEAU À CARACAS

CD CHOC de Classica
En rencontrant l’orchestre Simon Bolivar lors d’un enregistrement des « Quatre Saisons » de Vivaldi avec Lara St John, Bruno Procopio constate alors l’aisance des musiciens pour interpréter la musique de danse. L’idée lui vient alors de faire vivre la musique de Rameau avec cet orchestre. Le pari est gagné ! D’une discipline et d’une maîtrise du style stupéfiante, les musiciens révèlent une énergie contagieuse et un enthousiasme inépuisable. Bruno Procopio offre cette expérience exotique exaltant la fantaisie de Rameau.

Diapason (Article d’Ivan Alexandre)
Un disque inattendu ! Sous la direction de Bruno Procopio, l’Orchestre symphonique Simon Bolivar gambade dans le jardin réputé le plus épineux du répertoire baroque. La fermeté des phrases, la justesse des ornements, l’économie du vibrato, la perfection des équilibres, la scansion des menuets, le tournoiement des passepieds, le naturel du style…Zoroastre est un miracle. On ne voit aucun orchestre français à même de parvenir à la moitié du pareil prodige, qui nous arrive de tout là bas, du Vénézuela.

LE FIGARO – Top 3 CDs of the week
Bruno Procopio livre un électrisant éventail d’ouvertures et de ballets du musicien français, avec les solistes de l’orchestre vénézuélien Simon Bolivar. Le projet qui avait fait l’objet d’un documentaire est de confronter à la pratique baroque une formation moderne.

Le résultat est bluffant. Ceux qui ne jurent que par la sonorité des instruments anciens passeront à tort leur chemin.. Dommage, car l’interprétation permet de se concentrer sur l’écriture lyrique de Rameau. Profondeur, et non pesanteur. Élégance, sans pédanterie. Sensualité figurative et rythmique jamais roborative. Tout y est….

LES ECHOS – Top 3 CDs de la semaine
Rameau joué par un orchestre symphonique moderne ! Le projet de Bruno Procopio peut sembler des plus incongrus. La cinquantaine de musiciens qu’il a réunie venant de l’orchestre symphonique Simón Bolívar du Vénézuela, est habituée à jouer Beethoven, Tchaïkovski et Mahler mais sûrement pas Rameau. L’expérience s’est montrée fructueuse et la rencontre entre le compositeur le plus étourdissant du baroque français et de jeunes musiciens aboutit à un disque qu’on écoute et réécoute. F in connaisseur de ce répertoire, Bruno Procopio a appris à l’orchestre le style, les gestes et le son idoines. Attaques précises, vibrato limité, notes inégales : la transformation est impressionnante. Ce voyage à Caracas se révèle un des meilleurs remèdes contre la morosité ambiante.

Classica Magazine
Dès les premiers ré impatients de l’ouverture de Zoroastre, on comprend que le pari est gagné […] Mais en plus de cette énergie contagieuse et de cet enthousiasme inépuisable déjà très appréciable, les musiciens de l’Orchestre Simón Bolívar font montre d’une discipline et d’une maîtrise du style stupéfiante qui leur permet de dessiner un gracieux passe-pied ou de ne pas s’égarer dans les lacis d’une chaconne.

Tant d’évidence avec un orchestre moderne aux cordes nombreuses relève du miracle. Les flûtes en métal et les trompettes à piston ne font certes pas oublier leurs ancêtres aux sonorités autrement plus séduisantes […] Mais cette expérience exotique révèle comme rarement la fantaisie effrontée de Rameau.

La Libre, Belgium
Cela semble incongru mais le résultat est un succès. Les interprétations de Bruno Procopio sont excellentes par leurs tempi et articulations.

L’Est Républicain
Le Dijonais Jean-Philippe Rameau interprété par des musiciens du Sistema : on n’en croit pas ses oreilles ! Les musiciens du Simón Bolívar Symphony Orchestra of Venezuela dirigé par Bruno Procopio : une révolution dans le monde de la musique baroque. Et quelle fougue !

C’est une leçon aux orchestres français auxquels il manque la curiosité, même pour leur propre patrimoine français.

Resmusica
Sans nullement faire oublier les versions de référence de ces incontournables monuments de la musique baroque française, la version de Bruno Procopio dirigeant le Simón Bolívar Symphony Orchestra of Venezuela apporte une vision particulière et intéressante de ce répertoire si prisé en Europe. On en ressort dynamisé, assurément.
 À écouter, donc…

Le Soir, Belgium
Rameau était un orchestrateur de génie. Après Minkowski, un orchestre moderne réunit les arguments, sans connaissance du répertoire : l’orchestre Simon Bolivar du Vénézuela sous la direction de Bruno Procopio. Le rythme pétille et les couleurs éclatent avec un enthousiasme édifiant. C’est un délicieux amuse-bouche pour le prochain anniversaire Rameau de 2014.