bruno procopio

Claveciniste, chef d’orchestre, bâtisseur d’un pont entre traditions et modernité. 

Depuis le cœur du Brésil, où les racines indigènes et les influences coloniales se mêlent, Bruno Procopio a trouvé dans la musique classique un pont vers l’universel. Diplômé du prestigieux Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris où il a perfectionné son approche de la musique baroque et classique. En forgeant une vision musicale nourrie d’influences occidentales et non européennes, il a donné naissance à une quête personnelle artistique et culturelle qui transcende les frontières.

Mon Histoire

Une aspiration à réinventer Rameau et l’héritage baroque brésilien

« Rameau incarne pour moi l’essence d’un dialogue entre l’humain et la nature. Mon rêve est de porter l’héritage de Rameau à une nouvelle lumière. »

Avec ces mots, Bruno résume l’essence de son approche artistique. Passionné par les œuvres de Rameau, Bach, Couperin et les maitres de la musique brésilienne du 18 et 19 ème siècles, il ne se limite pas à les interpréter : il les fait résonner autrement, brisant les barrières de l’élitisme pour toucher des publics variés et inattendus.

Son projet le plus ambitieux, le Jeune Orchestre Rameau, réunit depuis 2019 soixante musiciens de 22 nationalités jouant sur instruments d’époque. Leur premier album, récompensé par un Prix d’Excellence de Scherzo (Espagne), est le reflet de cette vision : une transmission inclusive, vibrante et tournée vers l’avenir.

Des collaborations prestigieuses et un rayonnement global

Bruno Procopio a dirigé des orchestres parmi les plus renommés au monde, laissant son empreinte sur des scènes prestigieuses à travers l’Europe, les Amériques et l’Asie. Son travail avec le Simón Bolívar Symphony Orchestra (Venezuela), le Chœur et Orchestre Les Siècles (France), l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège (Belgique) ou encore l’Orchestre de l’État de São Paulo (Brésil) témoigne de son excellence.

Il a également été invité par le Brazilian Symphony Orchestra pour plusieurs productions d’opéra, l’Orchestre National du Costa Rica, ainsi que par l’Orchestre Lamoureux, l’Orchestre National des Pays de la Loire, l’Orchestre des Pays de Savoie et l’Orchestre National d’Auvergne, parmi tant d’autres formation modernes et sur instruments d'époque. Chaque collaboration porte en elle sa capacité à fédérer musiciens et publics autour d’un répertoire qui apporte un souffle nouveau aux programmations.

Ses interprétations ont captivé des salles emblématiques telles que l’Opéra de Margraves à Bayreuth en Allemagne, le Victoria Hall à Genève, le Théâtre des Champs-Élysées à Paris, la Fundação Gulbenkian au Portugal, la Sala Nezahualcóyotl au Mexique, le Théâtre Municipal Opéra de Rio, le mythique Opéra de Manaus, de grandes Cathédrales comme celles de Paris, d’Edimbourg en Écosse et de Cuenca en Espagne et bien d’autres scènes prestigieuses d’Europe, des Amériques et d’Asie.

Une discographie variée et récompensée

Bruno Procopio est également reconnu pour ses enregistrements visionnaires. Avec des œuvres comme Rameau in Caracas (récompensé par un CHOC de Classica, 5 Diapasons et élu meilleur disque du mois par Le Figaro et Classic FM à Londres), les Variations Goldberg de Bach ou encore des pièces majeures de la musique luso-brésilienne comme la Missa Grande de Marcos Portugal, il allie profondeur historique et approche contemporaine. D'autres intégrales viennent enrichir sa discographie.

Un entrepreneur au service des artistes

Fondateur du label Paraty et de Paraty Agency, Bruno a produit plus de 500 albums et soutenu 150 artistes, jouant un rôle crucial dans la diffusion et la reconnaissance de la musique classique à l’échelle internationale. Ce double rôle d’artiste et de producteur lui a valu une Victoire de la Musique Classique en 2010, récompensant son audace entrepreneuriale.

Avec une carrière où l’art, la passion et l’innovation se croisent, Bruno Procopio continue de faire vibrer la musique baroque, classique et latino-américaine, transformant chaque projet en un dialogue universel entre passé et présent.

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Photos Bruno Procopio